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Amel a 36 ans. Elle a l’air d’avoir une vie de rêve. Un poste de haut cadre dans une entreprise off-shore, un salaire impressionnant, un mari amoureux et elle attend un heureux événement. Pourtant, elle a des cernes qui lui arrivent aux joues, un air de chien battu et souffre de fatigue chronique et de douleurs diffuses dans le corps. Amel a énormément de responsabilités au travail et des deadlines très serrés. Elle subit beaucoup de pressions. Elle ne prend pratiquement pas de vacances parce que personne ne peut la remplacer. Elle traîne une fatigue constante, une tension permanente dans son cou et ses épaules. Puis elle est tombée enceinte et cette nouvelle qui devait être source de joie l’a mise à terre. Elle se demandait comment elle allait pouvoir tout gérer mais cela ne l’a pas empêché de continuer sur le même rythme, enchaînant les heures et les journées. Puis…

Quand on se fait larguer, dépassée la période de tristesse, on n’a pas vraiment de pensées très tendres envers l’ex. Voici quelques délicieuses petites idées de vengeance! Sana: « On sortait ensemble depuis 3 mois. Cela marchait bien puis il a commencé à devenir de plus en plus distant, prétextant avoir beaucoup de travail, des obligations familiales, des migraines…Ce manège a duré 2 semaines. Puis il a carrément arrêté de me répondre au téléphone et m’a bloquée sur Facebook. C’est la pire manière de laisser tomber quelqu’un, pas d’explications, pas de disputes, il m’a juste zappée. Cela m’a mis dans une rage folle. Il fallait que je fasse quelque chose. Avec l’aide d’un copain, j’ai piraté son compte Facebook. Il m’avait envoyé des photos de lui nu, je les ai envoyées à ses collègues de travail, à son supérieur hiérarchique et à certains « amis » bien choisis en les draguant à mort, qu’ils…

Quand Lilia a décroché ce job il y a un 8 mois, elle était folle de joie. Cela faisait deux ans qu’elle était au chômage. Elle n’avait fait que 2 ans de fac donc pas de diplôme et pas de diplôme, très peu de gens engagent. Pendant l’entretien d’embauche, celui qui allait devenir son boss lui a expliqué que pour lui les diplômes étaient très secondaires parce que tout s’apprend par l’expérience et que ce qu’il cherchait surtout, c’était de la motivation. Lilia était plus que motivée. Elle a eu le poste. C’est une petite boite qui s’occupe de transit de marchandises. Lilia avait en charge le volet administratif. Au début tout s’est bien passé, son boss était très patient et très gentil avec elle. Elle travaillait très dur et restait souvent bien après l’heure. Cela devait faire 2 mois qu’elle travaillait quand un soir où elle travaillait tard, son…

Par Sandra Mahjoub Cela a commencé dès que j’ai fini la fac. J’étais fiancée avec Mehdi. Il était dans la même fac que moi. On a eu nos diplômes en même temps. On a décidé de se marier sans plus attendre. Aucun de nous n’avait d’argent et nos familles n’étaient pas vraiment aisées. J’ai trouvé un job à la banque. Au bout de quelques mois, j’ai pris un crédit. On s’est marié un an plus tard, heureux mais avec 15 000 dinars de dettes. Les dettes ont gonflé au fil des ans: la voiture, l’appartement, les crédits pour racheter les crédits qu’on n’arrivait plus à payer. Aujourd’hui, je n’en vois pas le bout. Pratiquement tout mon salaire va dans les remboursements. Il ne me reste plus d’argent dès les premiers jours du mois. J’ai beaucoup emprunté à la famille et aux amis sinon je ne pourrais pas payer l’école des…

Par Lamia Pacchiardi A 49 ans maman de deux magnifique enfants je me découvre atteinte d’un cancer du sein, une nouvelle qui arrive alors que je m’apprêtais à prendre un nouveau départ, « me Remarier ». Tout s’est enchaîné à une vitesse folle, l’annonce à la famille, à mes enfants, à mon fiancé, opération, chimio, radiothérapie… Cela a duré 12 mois et puis un jour mon médecin a dit: « Les traitements sont finis, bon retour chez vous. » On ne m’a pas dit que j’étais guérie. Il faudra plusieurs années avant qu’un jour, j’espère, j’entende le mot « guérison ». Aujourd’hui je suis sous surveillance et je pense que si j’ai été malade, ce n’est pas par hasard. J’avais des comptes à régler avec moi même. Il fallait cela pour que me rendre compte que la vie était beaucoup plus belle que je ne  le pensais. Aujourd’hui je souris à tous les petits plaisirs de la vie. Je…

Par Heykel Saïdi Freud a dit: «Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n’ai toujours pas trouvé la réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste?» Le pauvre Freud n’avait pas tort. Qui a déjà eu une amie qui venait de rompre ? Le discours est toujours le même. Son ex-ami, fiancé ou mari a tous les défauts du monde, elle n’était pas bien avec lui, il lui a fait vivre l’enfer, c’était un coureur de jupons invétéré, normal en Tunisie, et bien sur, il ne faisait rien de constructif… Ensuite, dans un deuxième temps, elle va définir l’homme qu’elle voudrait avoir. Il doit être gentil, attentionné, calme, intelligent bien sûr, poli, respectueux et idéalement bon cuisinier. Que c’est beau tout ça. L’homme parfait est en fait un homme innocent, ayant gardé un cœur d’enfant. Pour la troisième période transitoire, elle va essayer de connaître un nouvel…

Par Sabrine NGOY Je suis une fille tunisienne noire, qui dans son propre pays ne peut pas se promener dans la rue sans se faire insulter pour la couleur de sa peau. Hier soir, je marchais le long de l’avenue Habib Bourguiba avec mon ami qui est « blanc ». On était heureux de se retrouver et de se balader ensemble. Une voiture, en passant, a ralenti et j’ai été abreuvée d’insultes à connotation sexuelle et raciste. Mon ami a décidé de relever le numéro de la plaque de la voiture. Quand ils s’en sont rendus compte, ils l’ont insulté de plus belle: « Vous ne pouvez rien nous faire! » Il y avait des policiers pas loin. On s’est dirigé vers eux. Le conducteur s’est affolé. Il est descendu de la voiture, devenant franchement agressif, me traitant de pute noire. Il a prétendu connaître quelqu’un de gradé dans la police, ce qui faisait qu’il était intouchable. Les policiers, mis…

Par Hana Chebil J’étais tranquillement installée sur mon fauteuil préféré avec un bon bouquin quand soudain quelque chose a attiré mon regard: Dans la bibliothèque, au dessus de la télévision, une toute petite bête grise me regardait, tétanisée. Ma première réaction a été « oooooh, elle est trop chou ». Puis je me suis souvenue que les souris étaient des rongeurs et qui donc par définition faisaient des trous dans à peu près tout dans la maison et qu’ils pouvaient véhiculer de nombreuses maladies. J’ai commencé à paniquer un peu. Je ne voulais pas bouger de peur de la faire fuir et de ne plus la retrouver. J’ai pris lentement mon portable et j’ai appelé mon héros, mon chevalier sans peur, celui qui m’a déjà sauvé de cafards, en deux mots: mon mari. Il est arrivé très vite. Ni la souris, ni moi n’avions bougé. Plus je la regardais, plus je la trouvais…