Les JCC et les femmes
Hier, pendant la projection du film de Fadhel Jaziri, une comédienne tunisienne connue était assise juste devant moi quand elle a reçu un message vocal ( avant le début de la projection hein ), elle a approché l’appareil de son oreille et j’ai écouté malgré moi une voix d’homme qui disait
« Behi ahna ech bech neklou?« .
C’était manifestement son fils ou son époux. Cela m’a amenée à la réflexion que je fais chaque année pendant les JCC:
comment concilier sa vie de famille et la cinéphilie ou toute autre passion?
Parce que je ne sais pour vous mais moi, chaque année c’est le parcours du combattant! Parce qu’après avoir fait à manger pour trois ou quatre jours ( bah quoi, on ne va pas manger des sandwichs tous les jours n’est ce pas) , repassé toutes les chemises, rangé toutes les chaussettes, fait la gamelle de la chienne, planifié et organisé mes journées comme du papier à musique, je ne suis jamais à l’abri d’un coup de fil où on me demande un truc auquel je n’y ai pas pensé, tiens, ou un objet « perdu » que je suis la seule à pouvoir retrouver, ou qui me rappelle mes devoirs filiaux ,ou qui me « susurre » la sempiternelle question; c’est pas encore fini? tu rentres quand? Ceci nous ramène toujours à la dure réalité des femmes, qui ne sont finalement jamais tout à fait libres, qui doivent s’acquitter de mille et une taches, de mille et un « devoirs », de mille et un caprices avant de profiter de quelques heures de bonheur…
Ceci nous ramène toujours à la dure réalité des femmes, qui ne sont finalement jamais tout à fait libres, qui doivent s’acquitter de mille et une taches, de mille et un « devoirs », de mille et un caprices avant de profiter de quelques heures de bonheur…
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