Du sommeil et des jumeaux

Par Forest

Dormir et jumeaux dans une même phrase, c’est comme ‘être un peu enceinte’ ou encore mieux ‘islamiste modéré« . Un non-sens total!!!

Nbr 1 n’avait pas fait de sieste et s’est donc couché à 19.30 pour se réveiller en pleine forme à 1.30 du matin pour jouer avec maman.

A 4.30du matin, Nbr 2 (celui du Ice water) se moquait complètement du fait que son frère Nbr 1 venait de s’endormir. Il ne s’était pas plus attardé sur le fait que maman avait mis un temps monstre (3h pour être exacte) pour rendormir Nbr 1 à coup lait chaud et de Lullabies sur  l’ipad. Donc,  à 4.30  Nbr 2 se réveille à cause d’un pipi qui a débordé, et il avait raison!

La mom que je suis, se lève du lit (zone la plus éjectable que j’ai vu de ma vie ! même plus que les postes des ministres tunisiens sous Ben Ali, Bourguiba et la satanée transition réunis) et fait un sprint dans la chambre des twins avant que Nbr 2 ne réveille Nbr 1. Yes, it can always get worst, trust me!

Mom and Nbr 2, se réfugient donc dans le salon sur le fameux canapé-lit, où mom change la couche, lui met le pantalon, installe Nbr 2 confortablement le temps de courir sur la pointe des pieds pour:

• récupérer une couverture de la chambre des jumeaux,
• recouvrir Nbr 2,
• réallumer l’ipad sur les Lullabies (on perd la télécommande de la télé quotidiennement),
• recourir sur la pointe des pieds à la cuisine,
• préparer un biberon de lait chaud
• et revenir s’installer à coté de son petit bout de chou.

Il est 4.35am., mom est totalement KO, par contre Nbr 2 (Macha Allah a3lih) a un regain d’énergie grâce au biberon et décide de faire ce qu’il fait de mieux : essayer de réveiller mommy complètement avachie à côté. Apres 3 coups de genou dans les côtes, un coude dans l’œil droit et une claque sur l’oreille gauche, le tout entre-coupé de bisous, câlins et arrachage de cheveux, Nbr 2 devient plus subtile fasse à l’inertie de mom. Il lui arrache le coussin de sous la tête.
Je ne pensais jamais que j’aurais pu dire ça un jour, mais ça a fini en

« nestana fih mel fou9, jeni mel louta ».