Fleur d’Alep… le combat d’une mère à l’écran !
Fleur d’Alep est un film qui raconte l’histoire d’un jeune lycéen qui décide d’aller combattre en Syrie. Le jeune n’était pas du tout extrémiste au départ, au contraire, comme beaucoup de nos jeunes, d’ailleurs !
Un jeune issu d’une famille moderne et progressiste.
Mais parce que ça n’arrive pas qu’autres, la maman (jouée par Hend Sabri) découvre un jour que son fils est parti rejoindre un camp de combattants en Syrie.
Le film Fleur d’Alep parle de ce fléau certes, mais ça parle surtout du rôle des parents, et ça illustre parfaitement le ressenti d’une mère qui perd son fils…parce qu’un enfant qui part combattre en Syrie ou ailleurs, est un enfant perdu, même si une mère ne se l’avouera jamais.
Une mère qui perd son fils est une mère morte… oui morte car on ne vit plus de la même manière, on est hanté et on veut toujours y croire.
Hend Sabry a parfaitement joué le rôle d’une mère courage, aux côtés d’un Hichem Rostom dans le rôle du père ‘absent’… Absent ne veut pas dire ne pas être là, mais absent veut dire ne pas jouer son rôle de la manière qu’il faut.
L’image du père est importante pour ces enfants et la qualité de la relation qu’on entretient avec ses enfants a un impact important sur leur développement et leurs aspirations.
L’histoire que certains trouveront prévisible est plus profonde que ce qu’elle n’est.
Le film te pousse à te poser des questions existentielles sur ta relation avec toi-même et tes enfants.
Comment s’épanouir et aider autrui, tout en veillant à notre bonheur à nous et à celui de nos enfants ?
Comment avancer et construire notre monde meilleur, tout en gardant notre marque et empreinte sur nos enfants ?
Exprimer son amour ne suffit pas pour sauver cette jeunesse en perdition.
Les éduquer sur les vraies valeurs n’est pas non plus suffisant car il y a la rue et les tentations.
Le film Fleur D’Alep nous rappelle un peu l’histoire du médecin colonel Fathi Bayoudh. Il est mort dans un attentat terroriste alors qu’il venait de faire sortir son fils de Syrie… Ca aurait été un film on aurait dit que le scénario était prévisible ou un peu tiré par les cheveux.
On aime Fleur d’Alep parce que le jeu d’acteur est excellent. Ridha Béhi s’est entouré des meilleurs : Hend Sabry, Hichem Rostom et Mohamed Ali Ben Jemaa.
On aime le film parce qu’il parle de l’actualité
On aime le film parce qu’il parle du combat quotidien des mères qui courent dans tous les sens pour tout réussir, qui essayent de jongler pour exister… et pour qui rien n’est facile.
Etre mère c’est accepter de mourir pour ses enfants, être mère c’est se sentir responsable malgré soi de tous les maux qui l’entourent, être mère c’est résister au quotidien sans être sure du résultat
Allez voir ce film, nous avons pleuré par empathie, on a pleuré car en fin de compte le film raconte une réalité dure à accepter mais qui continue d’exister pour beaucoup.
Informations utiles
- Page: Fleur d’Alep
- Site: Fleurdalep.com
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Synopsis (film réalisé par Ridha Behi avec Hend Sabri, Badis Behi, Mohamed Ali Ben Jemaa, Hicham Rostom, Jihad Zoghbi, Bassam Lotfi, et Rayya Laajimi)
SALMA, 37 ans, ambulancière. son travail l’accapare énormément et la met constamment en contact avec la dure réalité de la société tunisienne. Hicham, son mari, un artiste-sculpteur de 55 ans dont le comportement alternant agressivité éthylique et passivité ont convaincu Salma de le quitter.
Ils ont un fils unique Mourad, 17 ans, un garçon doux, élevé en partie en France puis en Tunisie, qui ne vit pas très bien son retour. le divorce de ses parents n’arrange rien. sans repères, il trouve auprès des salafistes une nouvelle famille. il se détourne de sa mère et disparaît.
Après quelques jours d’attente et de recherche, Salma reçoit un coup de fil de Mourad l’informant qu’il est parti en Syrie combattre aux côtés des djihadistes islamistes.
À l’instar de nombreux parents n’admettent pas que leur enfant aille tuer ou se faire tuer au nom d’Allah, Qalma décide de partir en Syrie à la recherche de son fils.
Elle franchit la frontière syrienne via la Turquie et se fait passer pour une militante de la cause islamiste.
SALMA va travailler sous la houlette de jabhat al-nosra, groupe djihadiste de rebelles armés affilié à al-qaida, à qui elle cache sa véritable motivation… au chevet des blessés, au milieu des concubines, ou derrière les fourneaux, son sérieux est à la mesure de son désir de retrouver son enfant qu’elle sait dans les parages.
Arrivera-t-elle à retrouver son fils et parviendra-t-elle à le faire sortir de l’enfer syrien ? - Salles où vous pouvez voir le film (voir photo jointe pour les horaires)
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