« Ce que je déteste dans l’Aïd »

Beaucoup de femmes détestent l’Aïd Kébir… Binetna a demandé ce qu’elles détestaient dans l’Aïd et voila ce qu’elles ont répondu

• Les odeurs: le mouton, le sang, salete, dawara, …Ca pue partout!

• Voir le mouton souffrir, d’ailleurs je n’assiste jamais à cet instant

• Le moment d’égorger le mouton et tout le sang qu’il faut nettoyer …..

• Le marj de maman, préparer à manger, le 3obane,… korfiiii

• Le passer chez ma belle famille, ça n’a rien à voir avec l’ambiance de chez mes parents…je déteste l’aïd

• Le passer chez moi. kobbi

• Le pays ‘mort’ pendant 3 jours.

• Les remarques des grandes personnes:  ‘apprends à cuisiner pour pouvoir le faire un autre jour chez toi
• Ma mère se met a crier depuis qu’elle ouvre les yeux : le mouton n’est pas bien, la liya, trop grand, trop petit, pas assez de viande,.. Et tu as beau aider ce n’est pas assez bien

• Vider les boyaux… beurk!

• Du sang partout dans les rues, des hommes qui se baladent avec des satours et du sang sur les fringues

• Ma mère qui n’arrête pas de râler et d’engueuler dès le matin.

• Je n’ai pas de bons souvenirs avec l’aïd parce qu’à 7 ans j’ai failli tuer le boucher (façon de parler). Il avait égorgé mon mouton chéri. J’avais pleuré toute la journée, sakhafni el kazi , surtout qu’il avait mangé des graines de Boussa et je les ai retrouvées dans son estomac… Pffff chay y7azen

• La fatigue de maman

• La vue de tous ces gens avec leurs moutons en train de faire la queue pour abattre le mouton qui regarde son petit copain en train de se vider de son sang et qui doit certainement se dire que son tour va bientôt arriver

• L’odeur de « dawara » ‘edawarli khwatri‘

• Je me réfugiais avec ma maman dans sa chambre car on n’aimait ni la viande ni l’abattage … On habitait à l’époque dans un appartement au dessus du marché central et l’abattage des moutons dans la cour centrale était tout sauf humain et digne du rituel imposé par la religion … Mais c’était un doux moment où je retrouvais ma maman et le sentiment de sécurité d’être à côté d’elle et ne l’avoir rien que pour moi.

• Le passer avec la famille : oncles tantes et surtout cousins et cousines qui se disputent qui va manger en premier et qui aura le plus gros morceaux « la fawdha » quoi.

• Le fait que moi je reste à la maison à faire du 3osbane avec de vieux vêtements, alors que mon frère se douche, se parfume et s’habille pour sortir avec papa souhaiter un bon Aïd à mes oncles et tantes.

• Aller le lendemain souhaiter un Aïd mabrouk à la grande famille et qu’on me supplie à chaque fois de manger de leur 3osbane… Mis à part celui de ma mère tous les autres me dégoutent.

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