Viol sur enfants, ce que vous devez savoir
Quand ça arrive beaucoup d’enfant gardent le silence, l’agresseur est souvent quelqu’un que l’enfant connaît et en qui il a confiance.
Les enfants violés par un «proche» ne réalisent pas au début qu’il s’agit de viol, et n’en parlent pas après parce qu’ils culpabilisent, qu’ils ont peur ou qu’ils ne comprennent pas… mais ça les détruit.
Comment prévenir pour que cela n’arrive pas
Leur parler de la sexualité sans tabous.
Il vaut mieux que ce soit les parents qui lui fournissent l’information.
Notre culture interdit de parler de sexualité avec les enfants, pourtant il le faut.
L’enfant doit dès le jeune âge pouvoir parler librement avec ses parents ou l’un d’eux sans se sentir gêné ou avoir peur.
li y a des bandes dessinées, il y a des livres adaptés pour les enfants de 4-5 et d’autres pour les plus grands comme Titeuf, le guide du zizi sexuel, qui explique avec humour la sexualité, la pédophilie, etc.
La règle de « on ne touche pas ici » (voir vidéo en dessous de l’article)
Il faut expliquer à l’enfant qu’il y a des parties du corps que personne ne doit toucher, et que si ça arrive il faut en parler…sans être dans la menace ou la réprimande.
L’enfant doit avoir le droit de refuser un baiser ou une caresse.
Ne laissez pas les adultes embrasser vos enfants sur la bouche, n’hésitez pas à faire la remarque. Rien ne justifie qu’un adulte embrasse l’enfant sur la bouche.
Vous trouverez sur ce lien en pdf comment on apprend à son enfant la règle de « on ne touche pas »
Il y a également sur ce lien livre Kiko et la main à imprimer et à lire aux enfants.
La confiance
Il faut qu’il y ait au moins un des parents en qui l’enfant a confianceLes violeurs jouent sur la culpabilité pour que l’enfant sente qu’il a fait une grosse bêtise et n’en parle pas, ou la peur.
Les parents doivent habituer les enfants à parler librement de leur journée, en toute confiance, sans avoir peur d’être punis s’ils se confient. Il y a un moment de la journée qu’on doit consacrer à échanger avec les enfants en toute zénitude dans la joie et la bonne humeur. Vu le rythme de vie actuel c’est difficile mais il faut y penser.
Les signes qui alertent
- Tout changement brusque dans le comportement ou les habitudes de l’enfant doivent alerter
- Renferment sur soi ou autre signes de dépression.
- Tristesse soudaine et inexpliquée.
- Refus d’aller dans un endroits où ils aimaient être, ou avaient l’habitude d’aller sans problème.
- Changement de comportement vis à vis d’une personne qu’ils avaient l’habitude de côtoyer.
Que faire en cas de viol ou de soupçons :
- Consulter un pédopsychiatre compétent, pour qu’il essaye de voir avec l’enfant, de vous indiquer comment vous comporter et que faire.
- L’enfant doit se sentir aimé et en confiance et jamais avoir l’impression qu’il a participé ou fait quelque chose de mal. Retenez vous et contrôlez vos réactions.
- Si le viol est avéré, il faut tout de suite alerter la police, sans se soucier de l’auteur et protéger l’enfant.
- Des parents ont tendance à vouloir médiatiser, si ça peut être évité ne le faites pas pour ne pas exposer l’enfant.
- D’autres parents ont tendance à vouloir étoufer l’histoire de peur de ce que vont dire les gens, de la réputation de l’enfant, de la réputation de la famille si c’est un proche. N’oubliez jamais que ce qui est arrivé peut détruire la vie de votre enfant.
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