« Lilét Echak », ou quand on rate sa soirée de mariage

Les petites filles grandissent souvent avec l’image idéalisée du prince charmant et du mariage parfait. En grandissant, on leur explique qu’une des réalisations de la vie est de se marier, et tous les membres de la famille fantasment entre-temps sur ce mariage parfait. Ces jeunes filles grandissent, construisent entre-temps leurs propres rêves, avant d’être confrontées à la réalité.

Arwa Ben Ismail s’est inspirée de cette réalité tunisienne dans un monodrame intitulé « La Nuit du Doute » (« Lilét echak »). La pièce aborde l’histoire de Henda, qui décide de quitter la soirée de son propre mariage pour se remettre en question. Pendant une heure et demie, elle raconte, dans un style tragi-comique, sa vie depuis sa naissance.

Henda n’a pas été acceptée en tant que femme par son père. Elle a toujours été traitée durement comme un homme, tandis que son frère bénéficiait de plus d’attention qu’elle. En se retirant de son propre mariage, elle réalise qu’elle y joue en fait un rôle de figurante, et qu’aucun de ses souhaits n’est pris au sérieux.

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Ainsi, la pièce « La Nuit du Doute » nous plonge dans la réalité complexe des attentes sociales et des aspirations individuelles, soulignant les défis auxquels les femmes peuvent être confrontées dans la quête de leur identité. En offrant une perspective tragi-comique à travers le récit de Henda, la pièce résonne comme un écho des réalités vécues, interpellant le public à réfléchir sur l’institution de mariage et la place des femmes dans la société. La première représentation, co-écrite par Nour Saidi et Omar Tarfaoui, a captivé le public le 14 février au théâtre municipal, inaugurant ainsi une exploration poignante de la condition féminine.

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