Droits & lois: Ce que les femmes aimeraient avoir de plus

Le mois de mars célèbre la journée internationale des droits des femmes. C’est une occasion qui traduit la solidarité et l’union pour toutes les femmes du monde. C’est également un moment de célébration pour toutes celles qui défendent tous les jours les droits des femmes et s’acharnent pour améliorer leurs conditions et les lois qui régissent leur quotidien.

En Tunisie, les femmes se battent depuis longtemps pour préserver les droits qu’elles ont acquis au fil des années. Depuis la révolution et les changements fréquents survenus dans la sphère politiques, les femmes sont aux aguets pour défendre et conserver ces acquis.

Toutefois, quelques réformes peuvent être apportées pour améliorer les conditions de vie des femmes en Tunisie.

Voici ce que les femmes, en Tunisie, aimeraient avoir de plus:

Un congé de maternité plus long

Les femmes en Tunisie ne disposent que de 30 à 60 jours de congé de maternité. Ce qui n’est pas du tout concevable et pour la mère et pour l’enfant. Le sentiment de culpabilité que ressent la maman en laissant son nouveau né pour partir travailler, combiné aux chamboulements physiques provoqués par l’accouchement et l’allaitement, ne font qu’accentuer son mal-être.

Toutes les femmes n’ont pas une bonne condition financière pour pouvoir se passer d’un salaire. Toute les femmes n’ont pas un conjoint ou une famille qui les aident et les supportent. Changer la loi devient donc urgent.

Un congé de paternité plus long

Oui oui, les femmes souhaiteraient que leurs partenaires puissent avoir un congé de paternité de la même durée qu’elles. Ainsi, monsieur pourra, lui aussi, participer au même titre que la femme à s’occuper du bébé.

Après l’accouchement, la maman se retrouve à gérer le bébé, la maison et tout ce qui les touche de près ou de loin. La charge mentale arrive à son comble. Elle met de coté sa vie sociale et son bien-être. Ce qui pousse beaucoup de femmes vers la dépression.

Se répartir les tâches qui tournent autour du bébé, d’une manière équitable, devient nécessaire.

Un congé menstruel

Quand certains trouvent que ces mesures sont perçues comme stigmatisantes pour les femmes, d’autres en revanche, estiment que ça doit être un droit universel. En effet, les femmes ne réagissent pas toutes de la même manière face aux menstruations.

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Quelques femmes ont des règles douloureuses qui les empêchent même de se lever du lit. Celles-ci se retrouvent obligées de prendre des congés non payés. Ces trous dans le salaire tous les mois ne conviennent pas à toutes. Il faut prendre en considération que toutes les entreprises n’acceptent pas ce genre de congé. Une loi éviterait la peine physique et la perte du salaire. L’Espagne a récemment voté oui pour une loi en faveur du congé menstruel. Vivement la Tunisie !

Renforcer les lois autour de la violence à l’encontre des femmes

La violence à l’encontre des femmes, plus particulièrement les agressions au sein du couple et la violence sexuelle représentent une problématique persistante dans la société. C’est également une violation monumentale des droits fondamentaux des femmes.

Selon les estimations mondiales de l’OMS, « 35% des femmes, soit près d’1 femme sur 3, indiquent avoir été exposées à des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire intime ou de quelqu’un d’autre au cours de leur vie« .

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