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Droits des femmes

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Binetna, un média féminin progressiste et engagé en Tunisie, a récemment remporté le prestigieux prix du meilleur pilote d’émission au Maghreb pour son émission digitale « On échange ? ». En effet, en dénonçant la charge mentale, en encourageant le partage des tâches au sein du couple, en promouvant l’égalité des genres et les droits des femmes, Binetna s’est imposé comme un acteur majeur dans le paysage médiatique tunisien. Cette reconnaissance souligne l’impact positif de ce média féminin et de son émission, dans la société. Binetna : un média féminin qui soutient la femme Binetna est bien plus qu’un simple média féminin. C’est un porte-voix pour les femmes en Tunisie, défendant leurs droits, leurs préoccupations et leurs aspirations. Depuis sa création, Binetna a cherché à briser les stéréotypes de genre, à sensibiliser le public et à promouvoir le changement social en faveur de l’égalité. Le média couvre une variété de sujets, tels…

La société pénalise les mères qui travaillent et qui décident d’avoir des enfants. En effet, la maternité a un impact réel sur les mères qui travaillent, pèse sur les revenus d’une femme et met en péril la sécurité économique de sa famille. Cela empire quand celle-ci élève seule ses enfants. Les femmes qui choisissent de devenir mamans sont également pénalisées en matière d’embauche, de compétences perçues et d’opportunités futures. Cela est confirmé par une étude réalisée en 2018 par Kelton Global: 72 % des mères et des pères qui travaillent pensent que les femmes sont pénalisées dans leur carrière parce qu’elles fondent une famille, alors que les hommes ne le sont pas. C’est ce que l’on appelle « The Motherhood Penalty  » The Motherhood Penalty ou la pénalité liée à la maternité peut être décrite comme les désavantages systématiques que les femmes rencontrent dans leur carrière lorsqu’elles deviennent mères. Cela commence…

L’époque où le changement et l’amélioration de la qualité de vie des régions défavorisées se fait à travers les dons est désormais révolue. Aujourd’hui, le changement durable se fait en investissant dans la valeur humaine et en donnant aux personnes les connaissances nécessaires et les moyens de prendre les choses en main. Investir dans le développement des femmes en Afrique DP World et Barefoot College International ont décidé d’investir dans la formation des femmes en Afrique. Grâce à cette initiative, 10 femmes des zones rurales du Sénégal ont pu illuminer la vie de leurs communautés. Cette action a permis de créer la possibilité d’établir et d’exploiter un approvisionnement indépendant en énergie solaire, améliorant ainsi la vie des villageois. En effet, dans le cadre de la première promotion du programme de formation d’ingénieurs solaires et de bien-être des femmes, 10 femmes sénégalaises avaient obtenu, au printemps 2022, leur diplôme d’ingénieur solaire,…

Refka Cherni, âgée de 26 ans, mère d’un enfant, enceinte, a été assassinée, le 9 mai 2021, par son époux, un membre des forces de l’ordre. La victime avait reçu cinq coups de feu. Ce n’était pas la 1ʳᵉ fois que Refka se retrouve face à la violence de son mari. Elle avait déposé une plainte contre lui, quelques jours avant son décès. La jeune femme avait par la suite retiré sa plainte. Était-ce par amour et compassion pour son époux ? Où était-ce sous la pression des frères d’armes de son mari ? Malgré l’arrestation du meurtrier et ses aveux, deux années se sont écoulées sans que le coupable comparaisse devant la justice. Toutefois, personne n’est au-dessus de la loi, même s’il s’agit d’un agent de la garde nationale. Le meurtier de Refka Cherni passe devant le tribunal, pour la 1ʳᵉ fois depuis qu’il a commis cet acte odieux, le…

Un autre féminicide s’ajoute à la longue liste de femmes qui perdent la vie entre les mains de leurs conjoints, et cette fois cela se passe à Kairouan Un homme a brulé, dimanche 14 mai, sa femme et sa fille âgée de 20 ans à Bir Msikin, près de Bouhajla dans le gouvernorat de Kairouan. Suite à une dispute familiale, le mari a aspergé d’essence le visage de sa femme et sa fille pendant qu’elles dormaient paisiblement. Gravement brulée, la femme âgée de 60 ans rend son dernier souffle à l’hôpital de Bouhajla. La jeune fille, quant à elle, brulée au 3ᵉ degré, a été transférée au Centre de traumatologie et des grands brulés de Ben Arous. Son état est grave, mais stable. Le mari, âgé de 69 ans, s’est rendu à la garde nationale et a été placé en détention à Bouhajla. Il s’agit du 15ᵉ féminicide depuis début…

Dans le domaine du sport, l’égalité salariale est inexistante.En effet les femmes sportives sont moins payées leurs homologues masculins. « C’est vraiment frustrant », a déclaré la joueuse de Tennis tunisienne Ons Jabeur lors d’une interview mardi 9 mai. « Il est temps de changer. Il est temps que le tournoi fasse mieux ». En effet, dans les tournois de tennis en 2023 tels que l’Italian Open qui se déroule à Rome, les femmes sont moins payées que les hommes, et c’est la cause qu’a décidé de défendre certaines joueuses de tennis, dont Ons Jabeur Le tennis s’est efforcé d’être un pionnier dans la lutte pour l’égalité, en offrant les mêmes salaires aux hommes et aux femmes lors des quatre tournois du Grand Chelem. Toutefois, ce n’est pas le cas de tous les tournois. En effet, certaines compétitions proposent des rétributions pour les femmes inférieures à celles de leurs homologues du sexe masculin. C’est…

La violence contre les femmes continue. Cette fois-ci, c’est Sabrine qui perd la vie entre les mains de son époux, dimanche 7 mai 2023. Âgée de 30 ans, enceinte et maman de quatre enfants, Sabrine a été étranglée à mort par son époux, après une dispute. La jeune femme a rendu son dernier soupir avec son fœtus de trois mois dans le ventre à Sousse. Le Tribunal de première instance de Sousse 2 a émis un mandat de dépôt à l’encontre du conjoint. Les forces de l’ordre ont réussi à appréhender le criminel et l’ont placé en détention préventive. Le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des séniors a chargé une équipe des services de la délégation régionale de la protection de l’enfance de Sousse de prendre en charge et d’accompagner les enfants de la victime, âgés de 3, 8, 9 et 11 ans. Violence conjugale…

Récemment, la Mairie de Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis a décidé d’accorder un congé menstruel à ses agentes qui souffrent de règles douloureuses. Après l’Espagne, c’est en France que se fraie un chemin la notion du congé menstruel. En effet, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le maire de Saint-Ouen avait annoncé l’instauration d’un congé menstruel et l’agencement du temps de travail pour les fonctionnaires (femmes) de la municipalité. « J’ai aujourd’hui le plaisir d’annoncer que la ville de Saint-Ouen a décidé d’expérimenter la mise en place d’un congé menstruel pour toutes les agentes atteintes d’endométrioses ou de règles douloureuses qui les empêchent d’accomplir normalement leurs missions », a déclaré Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen. Les employées concernées par ce genre de pathologies chroniques devront présenter un document médical attestant de leurs situations. Ainsi, les fonctionnaires de la mairie pourront disposer de 2 jours de congés, d’une autorisation de télétravail…

En France, le groupe Carrefour compte proposer Un congé spécial de 12 jours sera accordé aux femmes souffrant d’endométriose. « Pour faire progresser les droits de femmes et l’égalité au travail, nous avons décidé d’accorder 12 journées d’absence aux femmes souffrant d’endométriose, soit un jour par mois », a déclaré le PDG du groupe, Alexandre Bompard, lors d’une conférence de presse. Il est à rappeler que « l’endométriose touche près de 10 % des femmes et des filles en âge de procréer à l’échelle mondiale, soit 190 millions de personnes. Cette maladie chronique est associée à des douleurs aiguës et perturbantes au moment des règles, pendant les rapports sexuels et à l’heure de déféquer et/ou d’uriner, à des douleurs pelviennes chroniques, des ballonnements, des nausées et de la fatigue, et parfois à une dépression, de l’angoisse et une infertilité. Il n’existe actuellement pas de remède contre l’endométriose ; tout traitement vise généralement à en soulager les symptômes. »…

Le féminicide en Tunisie ne cesse d’augmenter dans la quasi-indifférence Entre le 12 et 15 avril, Souad Souid, mère de deux filles, a été étranglée à mort par son mari. Nour El Houda, quant à elle, en instance de divorce, a été poignardée au coup par son époux jusqu’à ce que mort s’ensuive. Selon l’OMS, plus de 35 % de tous les meurtres de femmes dans le monde seraient commis par un partenaire. Par comparaison, la même étude estime qu’environ 5 % seulement de tous les meurtres d’hommes sont commis par une partenaire. Après Rahma, Refka et plein d’autres femmes en Tunisie, arrive le tour de Souad et Nour El Houda qui ont été sauvagement assassinées par leurs conjoints. Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées a assuré qu’une prise en charge et un accompagnement psychologique seront fournis aux deux filles de la…