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Par Sonia Bahi Lotfi a fait son show la 2ème soirée du festival Juste pour rire, à Hammamet. Binetna l’a interviewé. J’arrive dans sa loge juste avant le spectacle. J’ai fait des centaines d’interview mais étrangement, je suis nerveuse. D’habitude, j’ai toutes les questions en tête et je rebondis sur les réponses. Là, je dois regarder mes notes. Je réalise qu’il m’impressionne. Son parcours m’impressionne. Son assurance m’impressionne. Son calme m’impressionne. On est interrompus plusieurs fois, des gens arrivent, lui parlent, on l’appelle… Il reste calme et centré. Et je découvre un homme qui bien que bourré de talent, a du travailler très dur pour arriver là où il en est: des salles à guichets fermés, des milliers de spectateurs à chaque show et des milliers qui attendent dehors espérant trouver le moyen d’entrer. Je lui demande si son succès lui est monté à la tête, si ça l’a changé.…

Le 24 août, c’était le coup d’envoi du festival Juste pour rire. C’est Moez Toumi et Aziza Boulabyar qui ont ouvert le bal, avec un jeu d’acteur impressionnant! Farket Saboun est une pièce où deux femmes (l’une d’elle jouée par Moez Toumi) qui se retrouvent dans une maison de retraite, complètement abandonnées par leurs familles. Entre complicité et prises de bec, elles sont en fait profondément amies et sont devenues tout l’une pour l’autre. Ça a l’air triste pour un festival du rire pourtant on en rit aux larmes parce que le sujet est traité avec humour et légèreté. Ça parle aussi d’actualité, de politique, de condition de la femme… Ça parle, ça danse, ça chante. C’est chaud, vivant, coloré et Aziza Boulabyar est une incroyable danseuse et une incroyable performeuse. Mention spéciale pour le maquillage qui transforme complètement Moez Toumi. Il est impossible à reconnaître. Articles liés: Aziza Boulabyar Binetna…

La rentrée approche à grands pas, la fin de la séance unique et des vacances aussi. Tout le monde commence déjà à faire un peu la gueule. C’est la dernière semaine d’août, ça sent déjà la fin de l’été. L’équipe de Binetna vous interdit de déprimer. La rentrée aussi a son charme, ne serait-ce que le fait de caser les gosses toute la journée à l’école! C’est ça les vraies vacances! On sait que c’est difficile de renoncer aux longues soirées estivales, aux plages, à la nonchalance de l’été. On veut que vous rechargiez vos batteries à fond pour faire face à la rentrée dans des conditions optimales. et pour recharger ses batteries, il n’y a pas mieux que le rire. Et le rire il va en pleuvoir à Hammamet pendant cette dernière semaine d’août. On vous en a déjà parlé, on vous le rappelle parce que c’est quand même un super…

Par Emna Guizeni Wajiha Jendoubi est une femme qui honore la femme tunisienne. On la voit partout, à la télé, sur scène au théâtre et dans tous les médias Peu importe le rôle qu’elle joue, elle a ce petit truc bien à elle, qui fait que l’on s’attache aux personnages qu’elle incarne. Elle est parfaite dans tous les rôles, dramatique ou comique, Wajiha excelle dans son domaine. Elle monte seule sur les planches du théâtre avec un premier one woman show Madame Kenza, en 2008. Et devinez quoi ? La pièce est un succès total ! Elle renouvelle l’expérience en 2013 avec Ifcha mon amour, son spectacle le plus récent. Wajiha Jendoubi est une femme indépendante, une femme qui réussit et une maman comblée. Oui oui Wajiha comme toutes les mamans, materne, s’occupe de son petit bout de chou et elle assure sur tous les plans. Oui oui Wajiha comme tous…

Par Neila Driss Hier soir je suis allée voir le spectacle Mémoire d’Elles (Mra w nass) organisé par l’association Beity à l’occasion du 60ème anniversaire du Code du Statut Personnel. Tout d’un coup, je me suis sentie vieux jeu. Vraiment vieux jeu. D’habitude je me considère une personne très… très ouverte d’esprit, tolérante, progressiste… mais pas hier soir. Est-ce le spectacle ou est-ce moi ? Tout d’abord, je trouve qu’on aurait du réserver ce spectacle aux adultes. Il comportait des mots et des gestes qui ne peuvent en aucun cas convenir à des jeunes ou à des enfants. Or juste à coté de moi, il y avait une petite fille. Le spectacle ne convenait pas à une petite fille et cela m’a dérangée qu’elle soit là. Il y avait aussi des adolescentes, et je trouve aussi qu’elles n’auraient pas du être là. Ai-je aussi réagi en tant que mère d’une jeune adolescente ?…

Par Sonia Hedhili

Depuis quelques mois, on entend beaucoup parler de culture en tant qu’arme contre le terrorisme. Ce ne sont pas des mots en l’air. La culture est une arme puissante, probablement la seule qui sur le long terme peut opérer des changements profonds dans les mentalités.